La Journée Internationale de Commémoration en Mémoire des Victimes de l'Holocauste a lieu le 27 janvier. Il n'est jamais trop tard pour s'informer, se documenter, lire et réfléchir sur les évènements historiques passés... c'est ainsi que se construit et s'enrichit notre mémoire collective. Une sélection de livres (documentaires, témoignages, romans...) est disponible au CDI, en lien avec le thème de cette journée. Prenez le temps de feuilleter, de lire sur place ou d'emprunter...
Documentaires :
- "Auschwitz expliqué à ma fille", Annette Wieviorka, Seuil
"Peut-on expliquer à un enfant ce qui demeure, en partie, énigmatique ? Comment faire comprendre à une jeune fille d'aujourd'hui que les nazis dépensèrent tant d'énergie pour aller chercher aux quatre coins de l'Europe et exterminer des millions d'hommes, de femmes et d'enfants, simplement parce-qu'ils étaient juifs ? Sur cette immense question de la Shoah, sur l'énigme du mal absolu, une historienne reconnue répond aux questions, très directes, de sa propre fille."
- "Paroles de la Shoah " (anthologie), Patrice Kleff, Flammarion
"Témoignages, essais, romans, poésies, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question : le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un crime contre l'humanité?"
- "Paroles d'étoiles, mémoires d'enfants cachés (1939-1945)", Jean-Pierre Guéno, Librio
"Série de témoignages exceptionnels, recueillis par Jean-Pierre Guéno auprès des 14 millions d'auditeurs de Radio France. Ces extraits de lettres, de journaux intimes et de récits autobiographiques sont authentiques, tendres et poignants ; ils illustrent notre mémoire collective et rendent à l'histoire sa dimension humaine."
- "J'ai vécu les camps de concentration", Véronique Guillaud, Bayard Jeunesse
"Ils ont entre 11 et 15 ans en 1940, ils sont juifs. Trois expériences d'une même réalité : la barbarie nazie".
- "De la discrimination à l'extermination : histoire de la Shoah", Clive A. Lawton, Gallimard Jeunesse
"1942, le régime nazi décide d'exterminer les juifs d'Europe. Plus de six millions d'entre eux, hommes, femmes, enfants, ont péri. Cette "catastrophe", Shoah en hébreux, a-t-elle servi de leçon ? Depuis, bien d'autres crimes contre l'humanité ont été commis."
- "Auschwitz, l'histoire d'un camp d'extermination", Clive A. Lawton, Gallimard Jeunesse
"Entre mars 1942 et janvier 1945, plus d'un million de juifs ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau, systématiquement et de sang-froid. Au coeur de l'Europe et au milieu du XXe siècle, des personnes apparemment ordinaires ont commis ce crime. Comment cela s'est-il produit ?"
Romans, témoignages :
- " Une jeunesse au temps de la Shoah", Simone Veil, Le Livre de Poche
"Cette édition pédagogique regroupe les quatre premiers chapitres d'"Une vie" et couvre la période 1927-1954. Ce que Simone Veil a vécu durant ces années - où elle passa d'une enfance protégée à l'horreur des camps de concentration puis retourna à la "vie normale" - sans pouvoir partager son expérience avec ceux qui ne l'avaient pas connue, s'inscrit dans le nécessaire devoir de mémoire des jeunes générations."
- " Journal d'Anne Frank", Anne Frank, Le Livre de Poche
" J'aimerais ressembler toujours à cette photo. Alors, j'aurais peut-être la chance d'aller à Hollywood - Anne Frank, 10 octobre 1942".
- " Mon amie Anne Frank", Alison Leslie Gold, Bayard Poche
"Le 7 juillet 1942, Hannah Goslar sonne chez son amie Anne et découvre avec stupeur que la maison est vide. La famille Frank a quitté Amsterdam, sans doute pour se réfugier en Suisse dit un voisin. A cause des lois anti-juives, le quotidien d'Hannah devient chaque jour plus difficile. Puis tout bascule une nuit de juin 1943, lorsque des soldats nazis frappent à sa porte..."
- "Un sac de billes", Joseph Joffo, Le Livre de Poche
"Ce livre, qui est celui de la peur, de l'angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'amour et de désespoir."
- "J'ai 15 ans et je ne veux pas mourir", Christine Arnothy, Le Livre de Poche
"Pendant le Seconde Guerre mondiale, à Budapest, une jeune fille de quinze ans, réfugiée avec ses parents dans la cave de son immeuble, tient un journal dans lequel elle raconte la peur, l'espoir, la survie, et bientôt la fuite vers la liberté..."
- "Sobibor", Jean Molla, Gallimard
"Dix-sept ans, un bel âge ? Pour Emma, c'est tout le contraire : en quelques mois, elle perd sa grand-mère, quitte son amoureux, vole au supermarché. Elle maigrit beaucoup. Volontairement. Pourquoi ? Elle-même ne le sait pas vraiment. Tout bascule le jour où elle découvre un vieux journal intime dont la lecture l'entraîne dans une douloureuse enquête sur le rôle de ses grands-parents pendant la Seconde Guerre Mondiale..."
- 1944-1945, les sabots", Jean-Pierre Vittori, Nathan
"Les voyageurs des autres trains nous détaillent comme si nous étions d'une autre planète. J'ai envie de crier : oui, je reviens d'un camp de concentration nazi. J'ai dix-huit ans et si j'en parais quarante, c'est que j'ai vécu une vie par heure pendant un an."
- "Inconnu à cette adresse", Kressmann Taylor, Le Livre de Poche
"1er août 1933. « Tu es un libéral, Martin. Tu vois les choses à long terme. Je sais que tu ne peux pas te laisser entraîner dans cette folie par un mouvement populaire qui, aussi fort soit-il, est foncièrement meurtrier. »
18 août 1933. « Tu dis que nous persécutons les libéraux, Max, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais ? Il taille dans le vif, sans états d’âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal ; notre re-naissance l’est aussi. »
1932. Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif américain, sont marchands de tableaux en Californie. Ils sont aussi unis par des liens plus qu’affectueux – fraternels.
Le premier décide de rentrer en Allemagne. C’est leur correspondance fictive entre 1932 et 1934 qui constitue ce livre, écrit par une Américaine en 1938, et salué à l’époque, aux Etats-Unis, comme un chef-d’œuvre. Incisif, court et au dénouement saisissant, ce livre capte l’Histoire avec justesse. C’est un instantané, une photographie prise sur le vif qui décrit sans complaisance, ni didactisme forcené, une tragédie intime et collective, celle de l’Allemagne nazie."
18 août 1933. « Tu dis que nous persécutons les libéraux, Max, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais ? Il taille dans le vif, sans états d’âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal ; notre re-naissance l’est aussi. »
1932. Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif américain, sont marchands de tableaux en Californie. Ils sont aussi unis par des liens plus qu’affectueux – fraternels.
Le premier décide de rentrer en Allemagne. C’est leur correspondance fictive entre 1932 et 1934 qui constitue ce livre, écrit par une Américaine en 1938, et salué à l’époque, aux Etats-Unis, comme un chef-d’œuvre. Incisif, court et au dénouement saisissant, ce livre capte l’Histoire avec justesse. C’est un instantané, une photographie prise sur le vif qui décrit sans complaisance, ni didactisme forcené, une tragédie intime et collective, celle de l’Allemagne nazie."
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